L’assurance habitation est obligatoire pour les locataires et fortement recommandée pour les propriétaires. Si elle peut s’avérer très utile, il est parfois difficile de savoir ce qui est pris en charge ou non en matière de dégâts. Savez-vous réellement quoi faire en cas de dommages ? Fortes pluies, orages ou catastrophes naturelles, on fait le point !
L’assurance en cas d’orage ou de pluies violentes
Contactez votre assureur au plus vite
Après avoir défini les dégâts subis, et si votre habitation a été endommagée à la suite d’un orage ou de pluies violentes, vous devez contacter votre assureur. Vous disposez d’un délai de cinq jours ouvrés pour le faire, sans quoi votre dossier ne serait plus pris en compte. Votre assureur vous indiquera alors la garantie d’assurance qui vous permettra d’être indemnisé. Sachez néanmoins que, dans la plupart des cas, les assureurs n’indemnisent que les biens détruits directement par l’impact de la foudre. Les dommages électriques causés par un impact indirect sont souvent exclus. Votre assureur vous précisera les modalités de déclaration de vos dommages.
Rassemblez les preuves des dégâts subis
Dans la mesure du possible, rassemblez des justificatifs qui serviront à votre indemnisation. Prenez des photos pour étayer votre déposition auprès de l’assureur. Regroupez vos factures. Ces dernières serviront à déterminer le montant de l’indemnisation de vos biens.
Évitez l’aggravation des dommages mais ne réparez rien vous-même
Prenez les mesures nécessaires pour éviter l’aggravation des dommages subis par votre habitation. En revanche, ne réparez rien vous-même. Si votre assureur ne peut pas constater les dommages, il ne vous indemnisera pas.
L’assurance en cas de catastrophe naturelle
La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle permet aux victimes de bénéficier d’un contrat d’assurances et d’une réparation de leurs dommages matériels liés aux inondations.
Pour bénéficier de la garantie catastrophe naturelle, un arrêté doit déterminer les zones, les périodes et la nature des dommages liés à la catastrophe naturelle en question.
Les délais à respecter
Là encore, il est nécessaire de prévenir votre assureur des dégâts subis au plus vite. Dans le cadre de la garantie catastrophe naturelle, vous disposez d’un délai de 10 jours après la publication de l’arrêté pour adresser votre déclaration de sinistre. Dès lors, en cas de force majeure, une indemnisation vous est adressée dans un délai de trois mois.
Les documents à produire
Là encore, tachez de prendre des mesures nécessaires pour éviter que les dégâts ne s’aggravent mais ne réparez rien vous-même. Si vous êtes obligés de procéder à des déblaiements immédiats, conservez un maximum de justificatifs comme des photos, des vidéos ou des témoignages. Adressez à votre assureur un descriptif détaillé des dommages subis et une liste chiffrée des objets endommagés.
L’expertise de l’assureur
L’assureur désigne un expert professionnel qui est chargé de fixer le montant des dommages en accord avec vous. Vous avez néanmoins la possibilité de vous faire assister, à vos frais, d’un expert de votre choix. Dans tous les cas, sachez qu’une franchise légale reste toujours à la charge de l’assuré. Elle s’élève à 380 € pour les biens à usage non professionnel, et à 10 % des dommages (et un minimum de 1140 €) pour les biens professionnels.
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